Le général d’armée Hubert Bonneau nommé directeur général de la gendarmerie nationale

général d’armée Hubert Bonneau

Par décision du Conseil des ministres du 31 octobre 2024, le général Hubert Bonneau, jusqu’alors commandant de la région de gendarmerie de Bretagne et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Ouest, est nommé Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) à compter du 4 novembre 2024 et élevé aux rang et appellation de général d’armée à la même date. En 34 ans de carrière au sein de la gendarmerie, le général Bonneau a accumulé une expérience de terrain riche et diversifiée, à travers une succession de commandements opérationnels et de fonctions de direction en ministère ou au sein de l’administration centrale.

Hubert Bonneau, 58 ans, a été nommé Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN) par décision du Conseil des ministres du 31 octobre 2024, pour une prise de fonction le lundi 4 novembre 2024 et sera élevé au rang et appellation de général d’armée à la même date. Il succède au général d’armée Christian Rodriguez, admis en 2section fin septembre 2024.

Gendarmerie mobile, départementale, police judiciaire, intervention spécialisée, formation : un parcours riche et diversifié

Hubert Bonneau fait ses études au lycée naval de Brest, dont il est originaire. Puis, après deux ans au Prytanée national militaire de La Flèche (1984-1986), il entre à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr Coëtquidan (promotion Général Callies). Il en sort diplômé en 1989 et intègre dans la foulée l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN, devenue Académie militaire de la gendarmerie nationale en septembre 2024, NDLR), à Melun.

Dès lors, son parcours le conduira à assumer une grande diversité de responsabilités, tant dans des commandements opérationnels que dans des fonctions de direction stratégiques en ministère ou au sein de l’administration centrale.

En 1990, il prend ainsi son premier commandement, à la tête d’un peloton de l’Escadron de gendarmerie mobile (EGM) de Luçon, en Vendée. Une affectation de courte durée, puisqu’en 1991, il devient adjoint au commandant de l’Escadron parachutiste d’intervention de la gendarmerie nationale (EPIGN), avant de prendre la tête de l’unité en 1995. Il mettra en place en son sein le GOR (Groupe d’Observation Recherche), première unité de ce type en gendarmerie. Il sera notamment engagé en décembre 1994 à Alger, lors de la prise d’otages du vol AF 8969. Il aura également la responsabilité de la protection de la moitié des équipes engagées lors de la coupe du Monde de football en France en 1998.

Cette même année, c’est en Polynésie française qu’il fait ses premiers pas en gendarmerie départementale, à la tête, pendant trois ans, de la compagnie des Îles-du-Vent. À son retour en métropole, il retourne à l’EOGN, cette fois en qualité de commandant de peloton.

En 2004, fraîchement breveté du Collège interarmées de Défense (CID, aujourd’hui École de guerre), il revient sur le sol breton, se lançant à cette occasion dans un nouveau métier de la gendarmerie nationale, celui de la police judiciaire. Après trois ans passés à la tête de la Section de recherches (S.R.) de Bretagne, à Rennes, direction plein sud cette fois pour Hubert Bonneau, qui prend le commandement du Groupement de gendarmerie départementale (GGD) de Corse-du-Sud de 2007 à 2011.

Source et article complet: gendarmerie.interieur.gouv.fr – gendinfo

  • Par le commandant Céline Morin
  • Publié le 31 octobre 2024


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