Démantèlement d’un Trafic international. 12,5 kg d’héroïne et 300 000€ saisis, 14 trafiquants interpellés dont 10 sont écroués par les gendarmes de l’Hérault.
Les gendarmes de la compagnie de Pézenas, brigade de Florensac ont mis au jour à la fin de l’année 2016 un trafic de stupéfiants de grande ampleur. La section de recherches de la gendarmerie de Montpellier est également saisie et conduit cette enquête appuyée par la section d’appui judiciaire de la gendarmerie de Languedoc-Roussillon.
De longues et minutieuses investigations
Les investigations menées permettent d’établir qu’un trafic d’héroïne entre les Pays-Bas via l’Espagne s’opère régulièrement à hauteur d’un à deux voyages d’environ deux kilogrammes d’héroïne par semaine entre l’Espagne et les secteurs de Florensac, Mèze, Narbonne et même de Tarbes (65).
Une étroite et efficace collaboration franco-espagnole
Une décision d’enquête européenne est ouverte par un juge du tribunal correctionnel de Béziers, une excellente collaboration s’instaure avec la Guardia civile espagnole.
Trois laboratoires de transformation du produit sont identifiés à Gérone et à Barcelone.
Les interpellations
Le vendredi 29 mars dans la soirée le GIGN intercepte un véhicule« chargé ». Deux ressortissants espagnols, les têtes du réseau, sont interpellés et placés en garde à vue.
Dès le lendemain, trois autres espagnols sont arrêtés en Espagne par la Guardia civil.
Le lundi 01 avril neuf français de 20 à 51 ans sont interpellés, trois à Frontignan, trois à Méze et trois à Narbonne. 12,450 gr d’héroïne, 1,5 kg de cannabis et 200 gr de cocaïne ont été découverts et saisis lors des perquisitions.
Un trafic très juteux
La valeur de revente de l’héroïne saisie est estimée à plus de 400 000 €.
Ce trafic transfrontalier est évalué de 15 à 20 kg d’importation d’héroïne par mois.
Des saisies patrimoniales importantes
Des véhicules et montres de luxe, des comptes bancaires et du numéraire d’une valeur de plus de 300 000 € ont été saisis au titre des avoirs criminels.
Dix mis en cause placés en détention provisoire
Sur les onze personnes interpellés, dix ont été placés en détention provisoire, deux espagnols (les têtes du réseau) et huit français qui s’adonnaient à la revente. Le onzième a été placé sous contrôle judiciaire.
Les trois espagnols interpellés de l’autre côté de la frontière seront poursuivis par la justice de leur pays.
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Brève : Cabcom RGLR