LA RÉSERVE OPÉRATIONNELLE

LA RÉSERVE OPÉRATIONNELLE

Anciens gendarmes ou militaires d’active, jeunes étudiants ou professionnels désireux de consacrer du temps au service de leurs concitoyens, spécialistes recrutés pour leurs compétences, les réservistes de la réserve opérationnelle  bénéficient d’une expérience unique et valorisante au sein de la gendarmerie. Ils sont rémunérés et peuvent, sous conditions, accéder aux grades supérieurs.

Au 31 décembre 2021, la réserve opérationnelle de la gendarmerie comptait :

– 31 500 Réservistes opérationnels de premier niveau (RO1), correspondant aux volontaires ayant signé un contrat d’Engagement à servir dans la réserve (ESR) pour une période allant de un à cinq ans ;

– 28 504 Réservistes opérationnels de deuxième niveau (RO2), correspondant aux retraités de la gendarmerie soumis à une obligation de rappel pendant 5 ans ;

– et 120 réservistes opérationnels spécialistes (RO1-S).

Au 31 décembre 2021, le déploiement moyen de 1 900 réservistes par jour a permis d’augmenter l’empreinte au sol de la gendarmerie.

Une réserve pleinement intégrée au service de la gendarmerie
Source YouTube : Garde nationale

Composée de personnels amenés à remplir les mêmes missions que leurs homologues d’active (lutte contre la délinquance, surveillance, renseignement, défense de points sensibles…etc), dans les brigades territoriales ou au sein d’unités composées exclusivement de réservistes, sous le contrôle opérationnel des commandants de groupement de gendarmerie départementale, la réserve opérationnelle contribue directement à l’action de la gendarmerie, à laquelle elle offre une capacité de manœuvre agile et modulable permettant d’adapter la réponse de sécurité de la gendarmerie sur un large spectre missionnel :

– renforcer au quotidien la manœuvre de sécurité des unités territoriales de la gendarmerie (renforts saisonniers dans les zones touristiques, crises de type COVID 19, protection des commerces, contact de proximité avec la population…) ;

– assurer la sécurisation de grands événements : sommets gouvernementaux internationaux, événements sportifs majeurs, commémorations… ;

– assurer le soutien aux populations lors de catastrophes naturelles (Irma) ;

– répondre à des crises sociales graves et généralisées (gilets jaunes…) ;

– appuyer en unités constituées les unités d’active, dans le cadre de plans spécifiques (atteintes aux biens, terrorisme, Notre-Dame-des-Landes…) ;

– soutenir l’action des partenaires de la gendarmerie ou d’autres administrations, en assurant des patrouilles de prévention dans les trains inter-régionaux, sécurisation des juridictions judiciaires placées dans sa zone de compétence ;

– s’intégrer dans le dispositif opérationnel de lutte anti-terroriste (renfort d’unités territoriales par des détachements autonomes ; sécurité et surveillance des sites sensibles par une action visible sur le terrain ; plus-value au dispositif de renseignement de la gendarmerie par la présence de ces capteurs actifs).

Un engagement soutenu de la réserve opérationnelle

10 000 jours ESR ont été engagés sur les frontières (LIMES) depuis le 1er décembre 2021.

La mission « small boats », baptisée POSÉIDON depuis le 1er décembre 2021, assure la surveillance des côtes calaisiennes : 20 770 jours ESR effectués depuis le 1er décembre 2021 par plus de 1 015 réservistes, sous financement britannique.

Un contrat opérationnel primordial lors de la Présidence française de l’Union européenne et à venir en vue de la coupe du Monde de Rugby 2023, des Jeux Olympiques 2024, du renforcement du lien armée-nation, de l’encadrement du SNU…

L’activité annuelle moyenne d’un réserviste opérationnel de la gendarmerie en 2015 était de 23 jours.

Montée en puissance de la réserve opérationnelle

Face aux missions présentes et à venir, la gendarmerie renforce sa réserve opérationnelle, avec un objectif de 50 000 réservistes en 2027, ce qui implique le recrutement de 3 500 réservistes par an. Cet effectif supplémentaire permettra notamment le déploiement de 15 000 Gendarmes réservistes de proximité [GRP], l’augmentation du socle des spécialistes
violences intra-familiales, ainsi que le renfort des brigades numériques.

Dans le cadre de cette montée en puissance, de nouvelles structures ont par ailleurs été mises en place afin d’accroître l’efficience du dispositif :

  • les Compagnies d’intervention territoriale (CIRT) qui, dans chaque groupement, permettent aux réservistes d’accéder aux applications métier de la gendarmerie ;
  • les Divisions régionales des réserves (D2R), créées le 1er septembre 2022, qui faciliteront la gestion et l’emploi de la RO1.

Source de la page : Gendarmerie Nationale

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