Compagnies de Réserve Territoriale
Le rôle de la réserve opérationnelle de la Gendarmerie nationale (ROGN), aussi abrégée en réserve opérationnelle de la Gendarmerie, en France a considérablement évolué depuis la professionnalisation des armées. Passée d’une réserve de masse, issue des anciens appelés du contingent, à une réserve de volontaires sélectionnés, les forces armées disposent désormais d’une réserve militaire qui répond à un besoin de renforcement de leur capacité avec la création des Compagnies de Réserve Territoriale.
La réserve opérationnelle de premier niveau comprend environ 25 000 hommes et est composée d’anciens militaires, de citoyens désireux d’acquérir une nouvelle expérience professionnelle et rémunérée, mais également de spécialistes qui exercent des fonctions liées à leurs compétences. Ainsi, chaque réserviste est issu de parcours professionnel différent.
Anciennement affectés dans des pelotons de réserve de gendarmerie départementale (PRGD) ou des escadrons de réserve de gendarmerie mobile (ERGM), les réservistes sont progressivement réaffectés au sein de compagnies de réserve territoriale (CRT) issues de la fusion de la réserve de la gendarmerie départementale et de la réserve de la gendarmerie mobile.
Cette mutation engagée en 2015 conduit à la création de 367 compagnies de réserve territoriale rattachées aux compagnies de gendarmerie départementale et vise à une plus grande réactivité et une plus grande efficacité dans la lutte contre la délinquance.
Au sein de ces compagnies de réserve, on trouve parfois des PRSIG (Peloton de Réserve de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie), des PSI (Peloton de Surveillance et d’Intervention) et des DSI (Détachement de Surveillance et d’Intervention).
Source: wikipedia.org
Renseignements : Minotaur (Minot@ur)